12H BTCS à Francorchamps

Petit à petit, le plateau des 12 Heures de Spa prend forme. Ainsi, après l'annonce hier du recrutement de Marc Duez par le Garage Pino, nous avons appris aujourd'hui la participation de José Close au volant de la Toyota Celica GT-4 du PM Racing. Une voiture dont il est en fait l'ancien propriétaire et qui avait pris part aux 24 Heures de Francorchamps en 1997 avec trois japonais derrière le volant. (C.D.)

Marc Duez a testé la Porsche 997 GT3 Cup du team GPR

On ne présente plus Marc Duez, son palmarès sur piste et en rallye est la plus éloquente des cartes de visite. A l’occasion des 12 Heures de Spa, qui auront lieu le samedi 18 juin, il rejoindra Pascal Mathieu et Martial Chouvel au volant de la Porsche 997 GT3 Cup n°55 alignée par le GPR. Un bolide qu'il a découvert ce lundi à l’occasion d’un test à Spa-Francorchamps.


Et à l'issue de cette prise de contact, force est de reconnaître que le "Grand" était satisfait... "Je suis content parce qu’on a réglé quelques petits soucis de base sur cette toute nouvelle auto. Mais il reste du travail pour la rendre plus performante et lui permettre de jouer la gagne dans six semaines. J’imagine que Pino a fait appel à moi parce qu’il connaît mon expérience dans la mise au point d’une voiture de course. Or, il arrive à un moment où le préparateur doit prendre certaines options et s’y tenir. Et pour ce faire, rien ne vaut un avis extérieur à l’équipe. Ne me faites surtout pas dire que les titulaires sont incapables de régler cette Porsche, ils – et elle – ont prouvé leur niveau par le passé. Mais quand il faut orienter le travail, l’intervention d’un autre pilote peut s’avérer précieuse. Cela dit, je tiens aussi à préciser que je me considère comme faisant partie intégrante du GPR dans l’opération 12 Heures de Spa !"



Pour Duez, Chouvel, Mathieu, Nef et Delcour, l'objectif est bien sûr de disposer au plus vite d'une voiture rapide, et surtout très fiable... "Il faut également que la voiture soit confortable à piloter", ajoute Marc. "Ce dernier paramètre est capital sur un effort de longue haleine. Le risque de fautes augmente en effet quand il faut se battre sans cesse au volant pour garder le contact avec les autres favoris. Durant le test à Francorchamps, le comportement général de la 997 a progressé et l’arrivée de nouvelles pièces confirmera cette tendance. Le rendement des freins devrait aussi s’améliorer avec le montage d’autres plaquettes. Bref, les pièces du puzzle s’emboîtent progressivement. On sent en tout cas une motivation énorme au sein de l’équipe et Pino est vraiment un gars qui vaut le détour. Rien que pour lui, j’ai vraiment envie que cette 997 fonctionne parfaitement."



Mais avant ces 12 Heures de Spa, Marc Duez aura l'occasion de disputer une autre épreuve de longue haleine : les 24 Heures du Nürburgring. Une classique du genre qui aura déjà lieu ce prochain week-end. Et une fois de plus, un constructeur a fait appel à l'Ardennais pour un projet... original ! "Je vais en effet vivre une expérience étonnante, puisque je participe aux 24 Heures du Nürburgring sur une Toyota hybride propulsée par un moteur électrique et un autre tout à fait conventionnel. Je serai épaulé par deux Japonais et une Japonaise ; l’un d’entre eux a déjà disputé une course au Ring, mais les deux autres sont néophytes. Je servirai donc de professeur. L’usine Toyota est très impliquée dans ce projet et délègue sur le terrain de nombreux ingénieurs. Je ne sais pas grand-chose de l’auto, sauf qu’elle a un look de… jeep et plafonne à 200 km/h. Ca décoiffera quand les Porsche et BMW dépasseront. Mais ce genre d’expérience est sympa et permet de découvrir d’autres facettes de l’automobile. Et puis, cela me replongera dans l’ambiance de l’endurance. Idéal avant les 12 Heures !" (Comm & V.F.)

Le point dans les classes avant les 12 Heures...

Pas besoin d’être expert en stratégie pour situer l’importance des 12 Heures de Spa pour les prétendants aux divers titres des Belgian Tourng Car Series : la moitié des points d’une course "normale" sera attribuée sur base du classement après 3 heures, une seconde moitié le sera encore à mi-parcours (6 heures) et l’intégralité sera distribuée au terme des 12 heures de ronde. En clair, le double des points sera donc attribué. A la veille de ce tour d’horloge, il n’est pas inutile de dresser un tableau de la situation dans les différentes classes.

Les pilotes de Toyota Yaris dominent sans partage en T1 où le duo Bruixola-Cloet a réussi jusqu’ici un parcours parfait, récoltant 80 points, contre 64 à Avellar-Miguel et 58 à Buffet. La hiérarchie est plus serrée en T2 : Van Hoof (VW Polo) mène la danse avec 70 unités contre 61 à Brasseur-Beaumont (Peugeot 206 CC) et 58 à Lefevre (Opel Corsa). Attention cependant à Brückner-Schmit (Ford Fiesta) dont l’actif actuel (37) a été récolté en un seul meeting.

On ne s’étonnera pas de voir les représentants Renault monopoliser les premières places du classement T3. Verreydt-Luxen, forts de leurs trois succès, emmènent la meute avec 75 points, précédant Smits-Kuppens (55) et André-Galand (53). On trouve ensuite la famille De Saeger (40) et le duo Beulen-Van de Wauwer (39) qui clôture le top 5. Première "non Renault", l’Alfa Romeo 156 de Heurckmans (36) devance la Seat de Thelen-Corrales (34) et la Peugeot 206 de Culot-Monin (33) ; ces trois voitures très compétitives à Dijon devraient s’immiscer dans le peloton des Clio lors des 12 Heures.

La classe T4 ne compte que peu de concurrents. Jordens-Coninx (Ford Mondeo) ont fait le break à l’occasion du Trophée de Bourgogne auquel leurs principaux adversaires Van de Wauwer-Néri (Volvo S60) n’ont pas participé, le score est donc de 74-40 en leur faveur. Enfin, les BMW n’ont guère de rivales en T5, seules la Toyota Celica de Pinckers-Dejardin (6e avec 38 points), la Seat Leon Cupra de Hopchet-Sluys (11e, 25) et la Renault Clio V6 de Demuth-Moes (12e, 24) tentant de briser l’hégémonie des voitures bavaroises. Parmi celles-ci, la Compact de Reynaert-Philippart a signé la meilleure entrée en matière, l’emportant à deux reprises aux Francorchampions et totalisant actuellement 72 unités. Mais la M3 de Dumont, victorieuse d’une manche à Dijon, n’est pas loin (58), de même que ses sœurs confiées à Quartier (48), Heck-Blaise-Vannerum et Linnertz-Dallemagne (47). Le danger pour les leaders pourrait venir de la 330i de la famille Baugnée qui, après avoir dû déclarer forfait à Francorchamps, a bien redressé la barre en terre bourguignonne (35 points).

Outre les classes T6 et GT dont les ténors se retrouvent en tête du classement général, on notera l’actuelle domination exercée par Ronnie Dubois et Nicolas De Keijser dans le peloton des Roadsters : ces deux jeunes gens très pressés restent invaincus et comptent 80 points, contre 62 à Fortemps-Capocci-Minette, 54 à Nathalie Maillet, 48 à Dunesme-Brouwers et 34 à Mosbeux et Benoît De Keijser. (Comm & V.F.)

Lémeret avec Jamar et André

Depuis le début de saison, Eric Jamar et Jean André ont marqué de leur empreinte les Belgian Touring Car Series. Après une première joute à Francorchamps au volant d'une Porsche 996 GT3-RS qui a été refusée par la suite, car ne cadrant pas avec la réglementation stricto sensu du BTCS, le duo s'est présenté à Dijon avec une Porsche 996 GT3 Cup PSI dont il a fait un excellent usage. Résultat : une place de co-leaders au championnat avant l'avènement des 12 Heures de Spa.

Et pour ce tour d'horloge très attendu, André et Jamar vont recevoir un renfort de choix en la personne du journaliste-pilote Stéphane Lémeret, avec cette fois une Porsche 993 RSR comme arme de combat. Après avoir battu différents pavillons cette année, avec notamment une victoire en Jaguar X-Type Silhouette lors de la deuxième manche de Dijon, le champion en titre (en compagnie de Laurent Nef) a choisi de privilégier la voie Porsche en vue des 12 Heures. Et pour le reste de la compétition, on devrait le retrouver au volant de la deuxième Jaguar engagée par Thiry Racing International et Motorsport International.

En attendant, cette 993 RSR sera très bien pilotée à Spa, au point qu'elle en devient l'unes des principales candidates à la victoire finale... (V.F.)

12 Heures de Spa (18 juin)
Ils sont venus, ils sont tous là !

Les 75 places disponibles pour les équipages BTCS ont toutes été (rapidement…) adjugées, le plateau étant complété par les concurrents des ETCS italiennes. Si la composition de certaines formations n'est pas encore arrêtée, une première revue des forces en présence laisse augurer de sérieuses explications.

PORSCHE : Nef-Delcour-Deman, Mathieu-Chouvel-Duez, De Pauw-Van den Hove-D'Ansembourg (tous sur 997), Turco-Franchi-De Gastines, Bouvy-Loix-Menten, Vroman-Cracco, Chaillet-Haouza, Nelissen Grade-Van den Branden, de Bargigli-Quartier-Koentges (tous sur 996), Jamar-André-Lémeret, Soares-Van de Woestijn (993), le pavillon de Stuttgart est en de bonnes mains. Leaders du championnat, Jean André et Eric Jamar aligneront une 993 RSR construite dans les ateliers Freisinger, un fameux gage de qualité ; ils seront épaulés par Stéphane Lémeret qui a préféré la Porsche à la Jaguar pour les 12 Heures. Par ailleurs, le Hollandais Jos Menten accompagnera probablement Bouvy et Loix sur la 996 affûtée par Psi.

BMW : Quester-Peter-Mollekens (M3 E46 3500), Vanbellingen-Fumal-Corthals, Lupant-Slaus-Palttala, Leysens-Moonens (tous M3 Silhouette), Moes-Demuth, Dumont-Barth-Schmit, Heck-Vannerum, Linnertz-Dallemagne-Haugg, Detaille-Petroons-Jakobs, Burrick-Van Dijck-Decroos (tous sur M3), Reynaerts-Philippart-Boulanger-Qvick (Compact M3), Baugnée-Haddouche-Baugnée (E46 3000), Carlier-Pauwels-Pasteels (E34 3800), Verhofstadt-Bievez-Norris (M535i) : là aussi il y a du beau monde. On note l'arrivée de quelques renforts ponctuels comme Markus Palttala qui est finalement le numéro 3 aux côtés de Marc Lupant et Patrick Slaus, ou encore Eric Qvick et Wolfgang Haugg. Cousine des BMW, une Mini sera de la partie grâce à Appercé-Delmotte.

AUDI : La A4 Silhouette étrennera un nouveau look et restera confiée à Hemroulle et Verbergt qui tenteront le coup à deux.

JAGUAR : si la première des deux X-Type Silhouette doit revenir à Thiry-Radermecker-Bouche, on ignore encore qui sera associé à Delhez sur la seconde ; Geoffroy est un candidat souvent cité.

ALFA ROMEO : en plus de la 147 de Mosselmans-Maes, la firme italienne pourra compter sur les 156 de Ugeux-Heurckmans-Colman-Lambrecht, Baillez- X et Morlet-Hodencq-Grisar.

RENAULT : les Megane de Divoy-Asnong-Lefebvre et Voussure-Slosse côtoieront l'armada Clio emmenée par Verreydt-Luxen-De Wilde-Sevrin, Sterckx-x, Smits-Kuppens-Verdaesdonck, De Saeger-Schmitz-De Saeger-Bourgoignie, Rosbach-André-Galand, Pestiaux-Parachou, Heyman-Van den Broeck-Segers-Voet et Beulen-x. Claude Bourgoignie, séduit par les 12 Heures 2004, remet le couvert.

OPEL : les Français Daniel et Catherine Desbruères alignent l'Astra Silhouette déjà vue à Dijon, ils reçoivent le renfort de De Sordi et Brocard.

SEAT : la Leon Cupra de Hopchet-Sluys n'est plus seule, une Leon TDi est alignée par Willems-Brenkers.

HONDA : Prélude pour Bonduel-Doms, Integra pour Wilders-Gaz-Michiels, Civic pour Verbanck-Van Damme-Doolaege et Ronvaux-Clermont-Collin, la variété est de mise dans les rangs nippons.

TOYOTA : à côté de la Celica de Pinckers-Dejardin-Close, quatre Yaris (Buffet-x, Bruixola-Cloet-Cloet, Moulin-x et Avelaar-Delgado-Peres) brigueront les lauriers en T1.

VW : on trouve les habituelles Golf de Adriaenssens-Delannoy et Polo de Winter-Van Hoof-Huff. Le dernier nommé, authentique pilote officiel… Chevrolet, profite des 12 Heures pour découvrir Francorchamps avant la manche belge du WTCC, fin juillet.

PEUGEOT : là aussi, c'est du connu avec les 206 de Culot-Wiliquet-Monin (RC) et Brasseur-Beaumont-Dersin (CC) épaulées par la 309 de la famille De Coninck.

ROADSTERS : huit voitures seront de la partie pour Maillet-Albanese-Mosbeux, Farcy-Nava, Dubois-De Keijser, De Keijser-Pardini-Dubois, Dunesme-Jamar, Fortemps-Capocci-Minette et Louis-Boucha-Servais, la dernière étant toujours totalement libre.

LES " ISOLEES " : reste quelques marques ne comptant qu'une seule voiture, notamment Volvo (la S60 de Van de Wauwer-Néri-Ménage), Ford (une Mondeo pour Jordens-Coninx-Weyens), Citroën (la C2 de De Ridder-Thiebault) et Nissan (la 200 SX-R pilotée par Franck-Boulik-Van der Straten-Lannaux).

Eric Van de Poele au volant de la Jaguar X-Type Silhouette

Au fil des jours, les équipages engagés aux 12 Heures de Spa se complètent. Le team Jaguar TRI a frappé fort en engageant Eric Van de Poele pour piloter la X-Type Silhouette n°4 en compagnie de Bernard Delhez et Christophe Geoffroy. Si on se souvient que la n°3 sera confiée au trio Radermecker-Thiry-Bouche, voilà qui situe clairement les ambitions de l’équipe managée par Albert Thiry !

Mais la concurrence ne reste pas inactive. Stéphane Lémeret est confirmé aux côtés de Jean André et Eric Jamar sur la Porsche 993 RSR n°8, Menten épaulera bien Bouvy et Loix sur la 996 affûtée par Psi et le jeune Ruben Maes relayera Vroman et Cracco aux commandes de la 996 n°38. On note encore l’arrivée de Franz Dubois parmi les pilotes de l’Audi A4 Silhouette ; le "boss" ne prendra cependant le volant qu’en cas de besoin, si l’un des deux titulaires – Hemroulle ou Verbergt – connaît une grosse défaillance.

En classe T3, Sterckx et Beulen feront finalement cause commune sur la Clio du CSA Racing, tandis qu’en T2, Denis sera associé à De Ridder et Thiebault sur la Citroën C2. Enfin, quelques têtes connues font leur apparition parmi les pilotes de Roadsters. Pascal Witmeur s’alignera avec Benoit De Keijser et la (très…) jolie Italienne Francesca Pardini, et on suivra aussi de près le trio composé de Ronnie Dubois, Fabrice Brouwers et Pierre-Yves Rosoux.

Un mot des 26 équipages italiens présents dans le cadre des ETCS (Endurance Touring Car Series) qui s’affronteront sur six heures (« leur » drapeau à damier étant abaissé à 20 h) : le plateau est aussi varié que relevé avec quatorze BMW (cinq M3 E46, quatre 330D, trois 320i et deux M3 E36) confrontées à cinq Alfa Romeo (trois 147 GTA Cup, une 147 JTD et une 156), trois Renault Clio RS, deux Opel Astra OPC, une Audi A4 et une Seat Leon TDi. (Com & V.F.)

Je sais qu'on peut en avoir n'importe où mais celui qui ne veut (ou ne sait) pas imprimer les tickets, peut en demander ici...